C'est sous ce titre que l'APERE a rendu compte d'un colloque tenu dans les locaux du Sénat le 4 décembre dernier. Le lieu n'était pas innocent : les fédérations des entreprises d'énergie renouvelable de Flandre (ODE) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles (APERE), des élus politiques des différents partis et des représentants de la société civile (EZ y était aussi), y ont lancé un appel pour obtenir des gouvernements fédéral et régionaux « une vision énergétique concertée, commune et cohérente » et « une feuille de route balisant concrètement et de manière articulée la transition énergétique qu'elle sous-entend ».
Ce Pacte annoncé n'est pas encore déposé par la ministre MARGHEM, bien qu'il apparaisse urgent au vu des engagements pris par la Belgique au niveau européen et dans l'Accord de Paris. Les intervenants ont craint sa limitation aux seuls préoccupations du moment (le risque de black-out – la sortie programmée du nucléaire) alors que d'autres thèmes doivent également y être abordés : fiscalité environnementale, marché du carbone, flexibilité et gestion active de la demande, l'Europe de l'énergie…
Sans attendre, EDORA et ODE proposent mais aussi agissent en priorité sur l'efficacité énergétique et dans les différents secteurs énergétiques (chaleur, électricité, transport) dans la perspective d'une transition énergétique « tournée vers la maximalisation du bien-être social ».
En conclusion, pour l'APERE, « les avancées les plus décisives en termes de transition énergétique tiendront sans doute plus à des choix et des décisions prises aux niveaux sectoriels et local (bottum-up) qu'à des « Pactes » ou autres « Feuilles de route » attendus des sommets de l’État ».
Raison de plus pour les coopératives citoyennes d'apporter leur pierre à cette transition tournée vers la maximalisation du bien-être social.
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APERE : Association pour les énergies renouvelables
EDORA : Fédération des énergies renouvelables
ODE : Organisatie Duurzame Energie