Auto chérie
Réduire les déplacements individuels, favoriser les transports doux et... en commun sont des enjeux de la transition. Mais l’automobile familiale gardera une place dans nos vies. Nos« chères autos » évoluent au fil du temps, au rythme des changements économique, social,technologique... mais aussi, selon les préoccupations environnementales.
En 2016, le salon « Mondial de l’auto » de Paris peut être considéré comme l’acte de naissance de l’automobile électrique de grande diffusion.
L’idée n’est pas neuve, la première auto à dépasser les 100 km/h fut électrique et aujourd’hui nous pouvons rêver de cette berline américaine électrique d’une autonomie de400 km : elle est sur le marché depuis quelques années déjà.
Mais ce salon de Paris a présenté la voiture électrique « abordable » avec une autonomie de plus de 250 km : Nissan, Renault, Opel, VW, pour ne citer qu’eux, ont présenté des véhicules, mis à jour ou de nouvelle conception, pour un usage quotidien.
Rechargerons-nous bientôt les batteries de notre auto la nuit dans notre garage, sur le parking du supermarché ou en quelques minutes à la « pompe à essence »?
Oui, bien entendu ! Parallèlement au développement du véhicule, nous assistons à une course à la puissance des bornes de recharge : 7 kW, 20kW, 120 kW... Tesla a son réseau de recharge à 150 kW et une association de grands constructeurs (Ford, BMW, Mercedes, VW) vient d’annoncer un réseau à... 350 kW, de quoi recharger sa batterie en 10 minutes pour plus de 350 km. Sans doute, bientôt, pourrons-nous rouler en voiture rechargée parles capteurs photovoltaïques placés sur le toit de notre garage ou du car port, ou sur l’ombrière du parking... de quoi alléger notre « bilan carbone » et encourager la production citoyenne.
Mais nous resterons vigilants aux effets pervers éventuels de ces nouvelles technologies :
énergie grise, terres rares surexploitées...